« Je prends acte des déclarations de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, confirmant la non-ouverture des remontées mécaniques dans les stations de montagne.
Ces nouvelles décisions pénalisent plus que jamais l’activité économique des zones de montagne, dans une période d’enneigement exceptionnel. Il y a une nécessité absolue de compenser le manque à gagner des stations de ski mais également de l’écosystème de nos vallées. 1 euro déboursé dans les remontées mécaniques induit 7 euros de dépenses dans l’hébergement, la restauration ou les commerces. La survie de ces territoires dépend en majeure partie de la réussite de la saison hivernale qui assure plus de 1000 emplois directs et indirects dans le sud du département.
Le Département, à l’initiative de la création du syndicat mixte Haute-Garonne Montagne qui gère les stations de Luchon-Superbagnères, Le Mourtis et Bourg d’Oueil depuis 2018, assume depuis plusieurs semaines les pertes occasionnées par cette fermeture des remontées mécaniques, à travers la mise en place de nombreux dispositifs d’aides aux professionnels ainsi que le maintien de 110 postes de saisonniers sur les 3 stations pour la saison 2020-2021.
Nous sommes dans une période de compromis entre nécessité sanitaire et nécessité économique, avec un contexte de propagation du virus toujours inquiétant en Europe. Dans ce contexte particulièrement difficile, le Conseil départemental tiendra ses engagements pour maintenir en vie les stations de montagne. Nous attendons désormais que l’Etat prenne ses responsabilités pour nous aider à sauver ces territoires déjà fragilisés d’une catastrophe économique durable ».
Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne et du syndicat mixte Haute-Garonne Montagne