Le Conseil départemental approuve le pacte gagnant-gagnant de l’Atelier des territoires pour la place aéroportuaire de Toulouse-Blagnac
Jeudi 16 novembre, les élus du Conseil départemental, réunis en commission permanente, ont approuvé le pacte gagnant-gagnant de l’Atelier des territoires pour la place aéroportuaire de Toulouse-Blagnac, suite à la restitution du 7 juin dernier.
Sur proposition du préfet de la région Occitanie, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, la Région Occitanie et Toulouse Métropole, avec le SICOVAL, les Hauts-Tolosans et les communes concernées par le Plan d’Exposition au Bruit ont engagé la démarche d’Atelier des territoires « Place aéroportuaire de Toulouse-Blagnac », pour un transport aérien plus responsable.
Le pacte « gagnant-gagnant » comprend 3 grandes ambitions à mettre en œuvre et 7 grands chantiers : aménagement des territoires, interterritorialité, mobilités et infrastructures, économie-emploi-formation, santé-pollution-qualité de vie, données et gouvernance.
« Le Conseil départemental de la Haute-Garonne a pleinement pris part à la démarche de l’Atelier des territoires et salue l’ampleur et la qualité du travail réalisé collégialement, dont le pacte gagnant-gagnant est le résultat. Il va dans le sens de l’engagement du Département pour un transport aérien durable, prenant en compte les enjeux économiques et sociaux sans compromettre la qualité de vie des populations survolées » précise le président Sébastien Vincini.
Les nuisances sonores, notamment nocturnes, causées par certains vols de la plateforme aéroportuaire sont particulièrement au cœur des échanges entre les acteurs économiques, les collectivités territoriales et les associations, au sein des instances de dialogue propres à l’Aéroport de Toulouse-Blagnac.
Sur ces sujets sensibles qui n’ont pu faire l’objet d’un consensus dans le temps de l’Atelier, des groupes de travail sont mis en place, en articulation avec l’étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE), lancée le 27 septembre dernier sous l’égide du préfet de la Haute-Garonne. Il s’agit d’étudier les différents scénarios possibles et de rechercher les convergences entre les parties prenantes.
« Le Département s’engage à participer activement à cette étude pour que les travaux avancent au plus vite, sur la base d’une analyse exhaustive de tous les scénarios », poursuit Sébastien Vincini. « Deux sujets en particulier nous paraissent essentiels à court terme : l’arrêt des vols commerciaux en cœur de nuit dans les meilleurs délais et une limitation stricte de la programmation des vols tardifs du fait du risque de basculement vers le cœur de nuit ».
« Le Conseil départemental de la Haute-Garonne défendra toujours un transport aérien qui prend en compte les enjeux économiques et sociaux, sans compromettre la qualité de vie des habitants survolés. L’industrie aéronautique doit certes poursuivre son activité et son développement, mais il est primordial et nécessaire de garantir un environnement apaisé aux habitantes et habitants concernés, en limitant le plus possible les nuisances, notamment sonores » conclut le président du Conseil départemental