Samedi 28 septembre à 14h30, le Conseil départemental accueille au Pavillon République un colloque consacré à Jean Zay, “l’homme-République”, co-organisé avec la Libre Pensée 31.
Homme politique français engagé au Parti radical socialiste, Jean Zay a été un militant très actif dans la Libre Pensée, à la Ligue des Droits de l’Homme et au Grand Orient de France.
Grand républicain, il se voit confier par Léon Blum en 1936, le ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts. Son mandat est marqué par la démocratisation et la modernisation du système scolaire français. Il est aussi l’initiateur du Festival de Cannes conçu comme une riposte aux festivals de Rome et de Berlin, devenus les vitrines des régimes fascistes.
Le gouvernement de Vichy l’emprisonne, et en juin 1944, il est assassiné par la Milice. Jean Zay a fait son entrée au Panthéon en mai 2015, retrouvant ainsi la place d’honneur qu’il mérite dans l’Histoire de notre pays.
Animé par Véronique L’Hôte, avocate, et Florence Thiburs, secrétaire de la Libre Pensée 31, en présence des filles de Jean Zay, Mmes Catherine Martin-Zay et Hélène Mouchard-Zay, ce colloque permettra d’entendre M. Olivier Loubes, professeur de chaire supérieure au lycée Saint-Sernin de Toulouse, David Gozlan, professeur d’Histoire et secrétaire général de la Libre Pensée, Jean-Michel Ducomte, avocat et ancien président de la Ligue de l’Enseignement qui traiteront de différents aspects de Jean Zay, “l’homme-République”.
“En ces périodes de perte de repères, notre priorité est de faire vivre la République sur l’ensemble du territoire. Ce colloque s’inscrit dans les Chemins de la République développés par le Conseil départemental qui invitent tous les Haut-Garonnais à échanger et débattre sur les principes fondateurs de la République et de la laïcité“, précise Georges Méric.
Informations pratiques :
De 14h30 à 17h30 au Pavillon République
Hôtel du Département
Gratuit et ouvert à tous
Inscription souhaitée sur cd31.net/jeanzay
Lien du flyer “Jean Zay ou notre République en personne, le colloque”
