Le « Parvis des justes », situé devant la mairie, et la plaque commémorative « Chemin de mémoire Haute-Garonne Résistante » viennent saluer la mémoire et l’engagement de Blanche et Lucien Robène, une famille de Pechbonnieu qui a accueilli, caché, logé et nourri entre 1940 et 1944, alors que la Haute-Garonne était quadrillée par les forces d’occupation allemandes, des résistants, des réfractaires du STO, des prisonniers de guerre évadés, des familles juives, jusqu’à des déserteurs allemands refusant l’uniforme nazi.
Dans le cadre de ses nombreuses actions pour entretenir et faire vivre la mémoire de la Résistance en Haute-Garonne, le Conseil départemental a également décidé de réaliser une plaque retraçant les actions des habitants de Pechbonnieu et les parcours de grands résistants oubliés comme Clara Malraux, Gerhard Kratzat, Emeric Epstein et Edgar Morin, intitulée « Chemin de mémoire Haute-Garonne Résistante ». Cette plaque sera installée devant la mairie.
« Je suis fier d’honorer enfin la mémoire des habitants du village de Pechbonnieu et des époux Blanche et Lucien Robène pour leur engagement et leur courage dans le combat contre l’obscurantisme nazi au cours de la Seconde guerre mondiale. Nous ne pouvons oublier ce qu’il s’est passé dans la maison des Robène. Marquer notre présence à Pechbonnieu, c’est faire acte de reconnaissance pour ce que l’être humain a de meilleur, la solidarité, l’accueil dans la souffrance, la bienveillance, le respect de la personne humaine quels que soient son origine, sa confession, son genre. Notre travail de mémoire doit être constant pour honorer l’engagement que fut celui des femmes et des hommes résistants en Haute-Garonne », souligne Georges Méric.
> Rdv 23, route de St Loup Cammas – Pechbonnieu. La presse est conviée