Jeudi 5 septembre, Christine Stébenet conseillère départementale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et Sébastien Vincini, conseiller départemental en charge du budget et du personnel ont rencontré l’association Olympe de Gouges à Toulouse, dont la mission est d’accompagner les femmes victimes de violences, mais également les femmes seules ou avec enfants en difficultés.
En marge du Grenelle contre les victimes conjugales, qui a débuté lundi 3 septembre, le Conseil départemental tient à rappeler son engagement auprès des acteurs associatifs œuvrant dans ce champ d’action.
Cette rencontre constructive avec Emmanuelle Vrignault, directrice de l’association Olympe de Gouges, a permis d’échanger sur les besoins de l’association, et plus précisément sur les liens avec les services départementaux, notamment dans les domaines de la solidarité, du soutien à la parentalité et de l’offre nécessaire de logement, qui prend le relai de l’hébergement d’urgence géré par l’Etat.
Une des pistes évoquées : prioriser l’accès des femmes victimes de violences au logement social.
L’association Olympe de Gouges dispose de 40 places en hébergement d’urgence et de 18 places en logement temporaire. Par ailleurs, elle a créé une activité de restaurant associatif qui permet la réinsertion professionnelle de femmes.
Le Conseil départemental soutient l’association à hauteur de 57 300 euros par an, à la fois pour sa mission d’accompagnement des femmes victimes de violences et pour l’embauche de femmes allocataires du RSA au sein du restaurant associatif, qui représente 5 emplois temps plein.
Dans le cadre du programme départemental d’insertion, le Département alloue 265 000 euros aux associations du territoire qui agissent dans ce domaine telles qu’Olympe de Gouges, mais également l’APIAF (Association Pour l’Initiative Autonome des Femmes), le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles), Du côté des femmes, Parle avec elles ou encore Femmes de papier.
Par ailleurs, les 30 Maisons des Solidarités et le Centre départemental de planification et d’éducation familiale accueillent et orientent dans le cadre de leurs missions les femmes victimes de violences. En 2018, le CDPEF a reçu 5 092 femmes dont 854 mineures.
Le Département participe depuis 2015 au dispositif « Téléprotection grave danger », qui met à disposition des femmes victimes de violences un téléphone portable géolocalisé permettant de joindre, en cas de danger, une plateforme téléphonique d’assistance accessible 7 jours sur 7 et 24h sur 24.
Le Conseil départemental est également membre de la Commission départementale de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite contre les êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle.
« Dans son action de solidarité et d’insertion, le Conseil départemental se mobilise pour soutenir les femmes victimes de violences. Nous restons plus que jamais mobilisés, aux côtés des associations et de nos partenaires institutionnels, pour mener une action efficace et coordonnée au secours des victimes » souligne Christine Stébenet conseillère départementale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Crédit photo : Aurélien Ferreira / CD31