Face à un nouvel épisode de grippe aviaire, le Conseil départemental soutient les éleveuses et les éleveurs de volailles en Haute-Garonne
Le 4 janvier dernier, un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié en Haute-Garonne dans la bassecour d’un particulier. Les 30 poules infectées ont été abattues, entrainant la mise en place, dès le 5 janvier par arrêté préfectoral, d’un périmètre réglementé sur 25 communes de Haute-Garonne. Dès le 13 janvier, le Conseil départemental de la Haute-Garonne a décidé de soutenir les éleveuses et les éleveurs dont l’exploitation serait menacée par cet épisode de grippe aviaire.
Selon la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), 38 élevages sont concernés par une surveillance accrue des animaux et des mesures de biosécurité renforcées, ainsi que l’interdiction du transport d’animaux.
Les conseillers agro-environnement du Département ont été mobilisés et ont pris contact avec les exploitations pour identifier leurs besoins, pour les accompagner dans les démarches administratives et faciliter la mise en relation avec les bons intervenants.
De plus, le Département propose aux éleveuses et aux éleveurs concernés la prise en charge d’une intervention en urgence du conseiller élevage du Laboratoire départemental de la Haute-Garonne EVA, pour mettre en place des mesures de biosécurité liées à l’épizootie et le financement des analyses demandées lors de la sortie des volailles et non prises en charge par l’Etat. Cette aide représente une prise en charge de 650 à 1 100 € par exploitation.
Par ailleurs, Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne, a écrit au ministre de l’Agriculture et de l’alimentation pour lui demander la mise en place rapide de l’indemnisation des pertes de non-production, non activée pour le moment. « J’insiste également sur l’importance de raccourcir les délais de paiement de ces aides, afin de soulager rapidement les trésoreries des exploitations » a-t-il précisé dans son courrier.
Enfin, pour les éleveuses et les éleveurs les plus fragilisés, la mise en relation avec les services sociaux du département sera facilitée, comme l’accès au RSA si nécessaire.
« Quelle que soit la surface agricole, nous sommes dès maintenant aux côtés de toutes les éleveuses et de tous les éleveurs de volailles concernés. Le Département met en œuvre tous les moyens dont il dispose pour que la situation n’évolue pas comme en 2016, avec l’ensemble de la filière touchée » a ajouté Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.