Le 24 juin prochain, le Président du Conseil départemental de la Haute-Garonne, Sébastien Vincini, proposera à l’Assemblée départementale, réunie en session, de demander l’autorisation d’expérimenter le congé menstruel pour ses agentes.

Cette demande d’expérimentation inédite pour le Département fait suite au rejet par le Sénat de la proposition de loi « visant à reconnaître et protéger la santé menstruelle et gynécologique dans le monde du travail » au début de l’année 2024. L’expérimentation, prévue sur deux ans, débuterait à partir du 1er janvier 2026 au sein du Conseil départemental.

Une femme sur deux souffre de règles douloureuses et 10 % des femmes souffrent d’endométriose. Dans le monde du travail, 14 % des femmes sont régulièrement forcées de s’absenter à cause de ces douleurs. L’expérimentation du congé menstruel s’inscrit dans l’engagement du Département pour faire progresser les droits des femmes et pallier l’absence de législation en la matière.

« L’égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel. En Haute-Garonne, je souhaite que nous avancions pour faire progresser les droits. Il est temps pour notre pays de légiférer. Les congés menstruels des collectivités doivent bénéficier d’un cadre légal pour être généralisés », déclare Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.