Démarrage des travaux d’enlèvement des parties immergées du Pont de Mirepoix-sur-Tarn

À partir du 7 juin et jusqu’au mois d’octobre, le Conseil départemental de la Haute-Garonne va procéder aux travaux d’enlèvement des parties immergées du pont de Mirepoix, écroulé le 18 novembre 2019, sur les communes de Mirepoix-sur-Tarn et de Bessières. La première phase de démontage des parties aériennes (suspentes, câbles et pylônes) s’est achevée fin avril.

Dans le cadre de l’enquête judiciaire, les parties immergées du tablier du pont seront numérotées, répertoriées et entreposées sur un site dédié. Au total, ce sont 600 tonnes d’acier et de béton qui vont être découpées, démontées et renflouées.

Un groupement de 3 entreprises, porté par NGE GC, a été retenu dans le cadre d’un appel d’offres pour mener ce chantier complexe, qui nécessite la mise en œuvre de solutions spécifiques.

Sur la rive droite, côté Mirepoix-sur-Tarn, une piste va être aménagée à partir de la berge existante où sera installée une grue de démolition et un système de relevage avec des treuils. Sur la rive gauche, côté Bessières, la création d’un gué de 35 m sur la rivière permettra d’installer une grue pour relever des parties lourdes du tablier effondré, préalablement découpées dans le Tarn, et de les évacuer ensuite par convoi exceptionnel. Une équipe spécialisée de plongeurs sera mobilisée sur toutes les étapes de travaux.

L’enlèvement du convoi encore enfoui au fond du Tarn, qui représente une opération délicate, interviendra en fin de chantier.

L’ensemble de ces travaux sera pris en charge par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, pour un montant estimé à 2,5 millions d’euros.

Concernant le nouvel ouvrage d’art, le Conseil départemental étudie les différentes solutions techniques pouvant être mises en œuvre, compte tenu de l’importance de la brèche à franchir (150 m) et des contraintes environnementales liées au cours d’eau. Les études et les travaux de ce nouveau pont dureront entre 5 et 6 ans, pour un budget estimé à 10 millions d’euros. Une phase de concertation est prévue cet automne.